Les outils du coach et de l’animateur d’atelier sont très puissants.

Ecoute active : l’outil du coach

C’est un outil indispensable à toute relation humaine.

Pour le coach ou l’accompagnant c’est avant tout une posture qui fait partie intégrante de ses compétences.

Elle fait appel à l’empathie, l’authenticité, la chaleur et la présence.

C’est également une compétence et un savoir-être qui s’acquièrent, se développent et nécessitent de l’entraînement !

L’écoute active ou écoute bienveillante permet :

• de rester centrée sur le problème de la personne accompagnée
• de reformuler ce qu’elle dit
• de l’aider à mettre des mots sur ses ressentis
• de l’aider à mettre des mots sur ses besoins
• de l’accompagner dans la recherche de sa/ses propre(s) solution(s)

Un peu d’histoire…

L’écoute active ou écoute bienveillante est un concept développé à partir des travaux effectué par Carl Rogers, psychologue humaniste américain.

L’intérêt de l’écoute active 

Ecouter activement une personne qui vit une situation problématique (pour elle) lui permet d‘explorer le fond du problème et de cheminer vers sa propre solution. C’est pourquoi l’écoute active est l’outil du coach par excellence.

L’écoute active est un “outil” puissant et parfois même étonnant pour accompagner une personne vers l’autonomie, la confiance en soi, la créativité, l’estime de soi et le sens des responsabilités.

Analyse Transactionnelle (AT)

Qu’est-ce que c’est ?

C’est un outil se basant sur la théorie de la personnalité, des rapports sociaux et de la communication basée sur trois facettes : l’Enfant, le Parent et l’Adulte. Elle repose sur les rôles que nous jouons inconscienmment. Ces rôles, au nombre de six, définissent des échanges ou “transactions”  et des “jeux psychologiques”.

Elle met en relief une grille de lecture de nos échanges (appelés aussi transactions) avec notre entourage. Il est ainsi possible d’améliorer nos relations par un accompagnement qui s’articule essentiellement autour de la parole et de l’expression des émotions si besoin.

Elle fait partie du courant humaniste.

Elle permet de développer l’autonomie des personnes et de se libérer des influences négatives de l’environnement et du conditionnement social et/ou familial. Ses trois critères de l’autonomie sont la conscience, l’intimité et la spontanéité.

 

 

Les transactions correspondent aux échanges (aller et retour) entre les différents états du moi de deux personnes. Elles peuvent être plus ou moins complexes.

Les jeux psychologiques sont des jeux de rôles inconscients et des scénarios répétitifs négatifs.

 

 

Elle repose sur 3 concepts :

• Nous abritons simultanément 3 personnages en nous : l’Adulte (siège de la raison et de l’analyse rationnelle), le Parent (qui abrite nos principes et valeurs) et l’Enfant (lieu des pulsions et des émotions).
• Les confrontations entre les différents états des individus donnent lieu à des jeux qui expliquent les incompréhensions et conflits qui peuvent survenir.

Un peu d’histoire…

L’AT a été créée par Eric Berne. Son objectif était de développer l’autonomie des personnes et de se libérer des influences négatives de l’environnement  et du conditionnement social et/ou familial.

Que permet l’AT ?

• De prendre conscience et de se libérer des rôles que l’on joue à son insu
• De développer son autonomie et son potentiel
• D’améliorer la communication dans une relation
• De gérer les conflits (jeux psychologiques)
• De gérer le stress
• De clarifier et de recadrer les relations familiales

Programmation Neuro-Linguistique (PNL)

La PNL est un outil qui aide à développer des comportements de réussite en nous apprenant à mobiliser nos ressources et à utiliser nos sens.

C’est un ensemble de techniques de communication et de transformation de soi qui s’intéresse à nos réactions plutôt qu’aux origines de nos comportements. Ce n’est ni une théorie, ni une science. Elle se focalise sur le “comment” et non le “pourquoi”.

La PNL propose une grille d’observation pour améliorer la perception que nous avons de nous-mêmes et des autres.
Elle permet de se fixer des objectifs et de les réaliser. C’est comme une boîte à outils basés sur nos cinq sens et son corps.
La PNL cherche des solutions dans le présent et le futur.

Son but : permettre de se fixer des objectifs et de les réaliser.

Pourquoi ce nom ?

P : pour programmation : dès notre enfance, nous enregistrons des millions d’informations qui programment nos réactions au fil du temps. Tous nos comportements sont le fruit d’un long cheminement inconscient de notre pensée.
N : pour Neuro : c’est notre cerveau qui est le maître d’oeuvre de cette programmation.
L : pour Linguistique : le langage reflète notre pensée.

Un peu d’histoire…

Richard Bandler et John Grinder ont cherché à modéliser l’excellence dans la communication dans les années 1970 en observant les meilleurs communicants connus comme des références dans leur domaine afin d’identifier les méthodes et stratégies les plus efficaces de la communication.

Que permet la PNL ?

• D’améliorer la communication (avec l’autre comme avec soi-même).
• D’exploiter au mieux nos qualités.
• De maîtriser nos émotions.
• De résoudre nos problèmes.
• De comprendre notre fonctionnement et celui des autres.
• De modéliser nos savoir-faire et ceux des autres.

Le langage du corps (communication non verbale)

La PNL redonne toute son importance au non-verbal. Ce que nous entendons, nous comprenons, retenons et acceptons, passe par le non-verbal et non par ce que nous disons : les mimiques, les postures….

Analyse systémique

Elle part du principe que le client (coaché) appartient à un système relationnel complexe où se développent des réactions souvent imprévisibles, surtout lorsque ce système doit conduire à des changements humains et/ou à son propre changement. L’enjeu du coaching est alors d’ouvrir sur d’autres manières d’appréhender cette réalité, avec des outils adaptés à la complexité des relations humaines.

Les 3 principes systémiques

Le principe de totalité : le tout est plus que la somme de ses parties. Comprendre un système dans sa totalité, c’est dépasser l’analyse de ses éléments intrinsèques. C’est aller du système vers les individus plutôt que des individus vers le système.  Le comportement des individus est une conséquence du fonctionnement du système et non l’inverse.

Le principe d’homéostasie : tout système tend à réduire les variations qu’il connaît et à les maintenir entre des limites acceptables. Un système ouvert possède des mécanismes de régulation qui lui permettent de se maintenir dans un état stable, en toutes circonstances, même lorsque l’environnement change. Ces régulations permanentes permettent au système de survivre et de se maintenir. Leur fonctionnement est une action en retour vis-à-vis d’un facteur interne ou externe. Elles sont, la plupart du temps, implicites dans les systèmes que nous abordons.

Le principe d’équifinalité : La structure actuelle (hic et nunc, « ici et maintenant ») des interactions d’un système explique mieux son fonctionnement que l’histoire du système. En fonction de ce principe, ce n’est pas tant la recherche des causes antérieures qui aidera à résoudre un problème donné que la clarification des modes actuels de fonctionnement ou dysfonctionnement du système où il se produit.

Un peu d’histoire…

L’École de Palo Alto fait référence à un regroupement de chercheurs qui ont travaillé ensemble à différentes périodes. L’institution centrale est le Mental Research Institute, à Palo Alto, en Californie. Deux périodes marquantes sont à retenir.

Les fondateurs de l’école de Palo Alto

Gregory Bateson, anthropologue, et Don Jackson, psychologue, adaptent à l’étude des relations humaines les concepts de la systémique : feed-back, homéostasie, etc.
Ils fondent une nouvelle théorie de la communication qui prend en compte la dynamique de toute la structure de l’organisation relationnelle et son évolution dans le temps. Ils se distinguent en cela du schéma « télégraphique » de la communication proposé par Claude Shannon.

La thérapie brève Interactionnelle et Stratégique

Quelques années plus tard, Paul Watzlawick, John Weakland, Dick Fish créent un modèle de thérapie pouvant être qualifié de démarche de résolution de problème. Ils s’appuient sur les travaux et la pratique du thérapeute Milton Erickson pour dégager une approche entièrement différente des approches psycho-analytiques.
La diffusion de leurs ouvrages et de leurs concepts conduit à la création de différents courants dits de la Nouvelle Communication et trouve des prolongements divers, aussi bien en thérapie familiale que dans l’intervention et le conseil en entreprises.

Appreciative Inquiry (AI)

L’ Appreciative Inquiry marque une rupture avec l’approche traditionnelle par la résolution de problèmes pour centrer l’attention et faire reposer le changement sur les réussites, les acquis et les énergies positives de l’entreprise, ceci selon une méthodologie précise.

Le premier postulat de l’ Appreciative Inquiry est que chaque groupe a quelque chose qui fonctionne bien, qui lui donne vie, efficacité et lui assure des succès.

L’Appreciative Inquiry commence par la découverte de ce qui est positif et qui fonctionne déjà dans le cadre de la mission et des objectifs que se donne l’entreprise ou l’équipe.

C’est ce « noyau de réussite » qui sert de point d’appui énergisant et inspirant pour l’élaboration de nouveaux projets.

Les 7 présupposés de l’AI 

• Dans tout système humain il y a quelque chose qui fonctionne bien.
• La réalité dépend directement de ce sur quoi nous nous concentrons.
• La réalité est créée à chaque instant et les réalités sont multiples.
• Le langage définit notre réalité.
• Le simple fait de poser des questions influence le résultat.
• Les gens ont plus confiance en leur futur (l’inconnu) s’ils emmènent avec eux des éléments du présent (ce qui est connu).
• Si l’on emmène avec soi des éléments du présent dans notre futur, il vaut mieux prendre ceux qui sont positifs.

Pratique de l’attention pour les enfants

Etre présent ici et maintenant par l’acceptation.

Il s’agit d’accueillir ses pensées et ses sensations.

Elle permet le passage de la réaction émotionnelle à la réponse émotionnelle afin de sortir du pilotage automatique en se reliant aux sensations corporelles.

Cette pratique permet de développer l’attention et la capacité de concentration.

De petits exercices de concentration peuvent être proposés utilisant plusieurs de nos sens.